• Asignatura: Francés
  • Autor: lopezziphone
  • hace 5 años

Podrian traducirme este texto a passe composse et l´imparfait? tambien deberia de usar relatifs simples (qui, que oú) agradezco de antemano

1
C’est dimanche matin, dix heures, au carrefour des rues Jacob et Bonaparte, dans le quartier Saint-Germain-des-Prés, il y a de cela une dizaine de jours. Un jeune homme qui vient du marché de Buci avance vers ce carrefour. Il a vingt ans, il est très misérablement habillé, il pousse une charrette* à bras pleine de fleurs;
c’est un jeune Algérien qui vend, à la sauvette*, comme il vit, des fleurs. Il avance vers le carrefour* Jacob-Bonaparte, moins surveillé que le marché et s’y arrête, dans l’anxiété, bien sûr.
2.
Il a raison. Il n’y a pas dix minutes qu’il est là – il n’a pas encore eu le temps de vendre un seul bouquet – lorsque deux messieurs «en civil» s’avancent vers lui. Ceux-là débouchent* de la rue Bonaparte. Ils chassent*. Nez au vent, flairant l’air de ce beau dimanche ensoleillé, prometteur d’irrégularités, comme d’autres espèces, le perdreau*, ils vont droit vers leur proie*.
3.
- Papiers?
Il n’a pas de papiers lui permettant de se livrer au commerce des fleurs. Donc, un des deux messieurs s’approche de la charrette à bras, glisse son poing fermé dessous et – ah! Comme il est fort! D’un seul coup de poing il en renverse tout le contenu. Le carrefour s’inonde des premières fleurs du printemps (algérien).
4.
Eisenstein* n’est pas là, ni aucun autre pour relever cette image de ces fleurs par terre, regardées par ce jeune homme algérien de vingt ans, encadré de part et d’autre par les représentants de l’ordre français. Les premières autos qui passent, et cela on ne peut l’empêcher, évitent de saccager les fleurs*, les contournent instinctivement.
Personne dans la rue, sauf, si, une dame, une seule:
- Bravo! Messieurs, crie-t-elle. Voyez-vous, si on faisait ça chaque fois, on en serait vite débarrassé de cette racaille* . Bravo !
5.
Mais une autre dame vient du marché, qui la suivait. Elle regarde, et les fleurs, et le jeune criminel qui les vendait, et la dame dans la jubilation, et les deux messieurs. Et sans un mot, elle se penche, ramasse des fleurs, s’avance vers le jeune Algérien, et le paye.
Après celle-là, quatre autres dames viennent, qui se penchent, ramassent et payent. Quinze dames. Toujours dans le silence. Ces messieurs trépignent*. Mais qu’y faire? Ces fleurs sont à vendre et on ne peut empêcher qu’on désire les acheter.
Ça a duré dix minutes à peine. Il n’y a plus une seule fleur par terre.
Après quoi, ces messieurs ont eu le loisir d’emmener le jeune Algérien au poste de police”.

Respuestas

Respuesta dada por: jliliannavac
0

Respuesta:

1

Es domingo por la mañana, a las diez, en el cruce de las calles Jacobo y Bonaparte, en el barrio de Saint-Germain-des-Prés, hace unos diez días. Un joven que viene del mercado de Buci camina hacia este cruce. Tiene veinte años, está muy mal vestido, empuja un carro con el brazo lleno de flores;

Es un joven argelino que vende flores a escondidas, mientras vive. Camina hacia el cruce Jacob-Bonaparte*, menos vigilado que el mercado y se detiene allí, ansioso, por supuesto.

2.

Tiene razón. No ha estado allí durante diez minutos, no ha tenido tiempo de vender ni un solo ramo, cuando dos caballeros "vestidos de civil" caminan hacia él. Esos dos salen* de la calle Bonaparte. Están cazando*. Con la nariz al viento, olfateando el aire de este bello y soleado domingo, prometiendo irregularidades, como otras especies, la perdiz*, van directamente a su presa*.

3.

- ¿Papeles?

No tiene ningún documento que le permita dedicarse al comercio de flores. Así que uno de los dos caballeros se acerca a la carretilla, desliza su puño cerrado por debajo y... ¡ah! ¡Qué fuerte es! Con un solo golpe derriba todo el contenido. El cruce está inundado con las primeras flores de la primavera (argelina).

4.

Eisenstein* no está allí, ni nadie más, para levantar esta imagen de estas flores en el suelo, miradas por este joven argelino de veinte años, enmarcadas a ambos lados por los representantes de la orden francesa. Los primeros coches que pasan, y esto no se puede evitar, evitan destruir las flores*, instintivamente van a su alrededor.

Nadie en la calle, excepto, si, una dama, sólo una:

- ¡Bravo, bravo! Caballeros, ella grita. Si hiciéramos eso cada vez, pronto nos libraríamos de esta escoria. ¡Bravo!

5.

Pero otra señora vino del mercado, siguiéndola. Ella mira, y las flores, y el joven criminal que las vendía, y la dama en júbilo, y los dos caballeros. Y sin decir una palabra, se inclina, recoge unas flores, se dirige al joven argelino y le paga.

Después de ésta, vienen otras cuatro señoras, que se agachan, recogen y pagan. Quince damas. Siempre en silencio. Estos caballeros están pisando fuerte. ¿Pero qué podemos hacer al respecto? Estas flores están a la venta, y no puedes evitar querer comprarlas.

Sólo duró diez minutos. No queda ni una sola flor en el suelo.

Después de lo cual, estos caballeros tuvieron el placer de llevar al joven argelino a la comisaría de policía".

Explicación: Podrias darme Mejor Respuesta

Espero haber ayudado

Preguntas similares